quarta-feira, 5 de novembro de 2008






Ka mate! Ka mate! Ka ora! Ka ora!
Ka mate! Ka mate! Ka ora! Ka ora!
Tenei te tangata puhuru huru
Nana nei i tiki mai,
Whakawhiti te ra
A upane! ka upane!
A upane! ka upane!
Whiti te ra! Hi!!

Je vis! je vis! je meurs! je meurs!
Je vis! je vis! je meurs! je meurs!
Voici l'homme poilu
qui est allé chercher le soleil
et l'a fait briller à nouveau !
Le soleil brille !!



L'histoire du haka

Le haka de Te Rauparaha
C' est sans doute le plus connu de tous les hakas. (Te Rauparaha - grand guerrier Maori Chef de la tribu Ngati-Toa Connu sous le nom "Napoléon du pacifique" est né vers 1768 et décédé en 1849). On raconte que, vers 1820, Te Rauparaha venait d'échapper à une tribu ennemie, le Ngati Tuwharetoa. Les guerriers du Ngati Tuwharetoa approchaient. Te Rauparaha entendait leurs incantations. Rencontrant Te Wharerangi, chef de la région Rotoaira, Te Rauparaha demanda sa protection. Te Whareangi, hésitant, permit finalement à Te Rauparaha de se cacher dans son "kumara pit", un genre de fosse où les Maoris stockaient leurs kumaras (patates douces). La tribu ennemie s'approchait de plus en plus et Te Rauparaha, bien que caché dans la fosse de Te Wharerangi, mais certain d'être sur le point d'être découvert puis tué, se disait tout bas "je meurs, je meurs". Comme ses ennemis ne l'ont pas découvert, Te Rauparaha se mit à crier "Ka Ora, Ka Ora ! je vis, je vis ! L'homme "poilu" qui est allé chercher le soleil l'a fait briller à nouveau ! Le soleil brille" . (Te Rauparaha faisait référence à Te Wharerangi, homme remarquable par son corps particulièrement velu.) Au sens littéral, "Upane " veut dire "marches". Peut-être que Te Rauparaha criait "upane" à chaque marche qu'il montait, avant d'arriver au soleil du jour et à la liberté. Te Rauparaha, une fois sorti de la fosse, aurait dansé son Haka de joie devant les deux chefs, Te Wharerangi et Te Rangikoaea.


Une danse maori
Littéralement, le terme "haka" veut dire "danse" quelle qu'elle soit. Il y avait de nombreuses sortes de haka à l'époque pré-européenne, selon les occasions. Il y avait des hakas de chant et de joie, et des hakas de guerre, hakas de "utu", (vengeance) qu'on dansait avant de partir à la bataille. Les hakas de guerre étaient de deux types : celui qu'on dansait sans arme, généralement pour exprimer des sentiments personnels ou collectifs, et qui était le "haka taparahi", et celui qu'on dansait avec les armes, le "peruperu". On dansait le "peruperu", traditionnellement, avant de partir à la bataille, avec les armes utilisées pour faire la guerre. C'était une façon d'invoquer le dieu de la guerre, et d'avertir l'ennemi du sort qui l'attendait. Ce haka était dansé avec des expressions féroces du visage - grimaces, langue tirée, yeux exorbités, grognements et cris, en agitant les armes de guerre. Le guerrier qui menait le "taua" - peloton de guerre - se plaçait au centre du groupe pour crier : "Tika tonu mai Tika tonu mai Ki ahau e noho nei Tika tonu mai I a hei ha ! " Ce qui signifie : "Venez par ici, venez vers moi A cet endroit où je suis maintenant Venez directement par ici I a hei ha !" A cet appel, les guerriers se préparaient pour le haka "peruperu", pendant lequel ils étaient inspectés minutieusement par les anciens. Si le haka n'était pas dansé en synchronisation totale, cela pouvait être considéré comme un présage de désastre pour la bataille à venir. Le haka était exécuté en guise de défi à l'ennemi. Les guerriers fixaient leurs yeux sur ceux des ennemis. Parfois on insistait sur un geste particulier, comme un mouvement du bras mimant celui d'une hache, pour prévenir l'opposant du sort qui l'attendait. Très souvent les guerriers partaient en guerre nus, à part, à la taille, une ceinture en lin servant à accrocher de petits gourdins.Le haka pouvait aussi être utilisé pour de grandes festivités, ou pour souhaiter une bienvenue spéciale à un invité de marque. Un haka pouvait aussi exprimer des griefs, ou, dans les temps anciens, être
une prière adressée à l'un des dieux maoris. Aujourd'hui, le haka accompagne habituellement toutes les manifestations culturelles ou sportives, comme les matchs de rugby. Les expéditions guerrières étaient généralement composées d'hommes, mais les femmes n'étaient pas forcément exemptées de cette activité. Les guerriers Maoris se surpassaient dans l'art du raid et des embuscades, apparaissant et disparaissant rapidement et sans bruit dans l'épaisse forêt humide de Nouvelle Zélande. Les guerriers attaquaient généralement à l'aube. Lors d'une expédition, il fallait réussir à tuer tous les ennemis, de façon à ce qu'il n'y ait aucun risque de "utu" (revanche). Lorsqu'on envisageait une paix durable avec l'ennemi, on organisait un mariage inter-tribal pour garantir le pacte de paix. Les expéditions guerrières s'organisaient avec le plus grand soin, ce qui impliquait aussi des rituels complexes et l'abstinence de certaines nourritures et de certaines pratiques. L'expédition était dédiée à Tumatauenga, le dieu de la guerre, et des rites spéciaux assuraient un "tapu" autour du guerrier. A son retour, il devait pratiquer un rite purificateur pour lever le "tapu".

La marque des All Blacks

La connaissance du Haka, pour la plupart des néo-zélandais non maoris se résume au Haka appelé "Ka mate, Ka mate". Beaucoup de sportifs néo-zélandais voyageant à travers le monde tentent de communiquer cette culture du Haka. Les sports collectifs néo-zélandais ont apporté au Haka une vitrine sur le monde, grâce notamment aux All Blacks qui le dansent avant chaque rencontre.Il devenu une marque distincte de l'équipe néo-zélanadaise des All Blacks

Depuis la première équipe All Black menée par Joseph Warbrick, le Haka a toujours été associé à l'équie néo-zélandaise de rugby. Son mystère et sa force ont permis d'élevé considérablement le niveau de jeu des All Blacks jusqu'à imposer le rugby comme sport national.Avant chaque rencontre, les All Blacks dansent le Haka avec précison et intensité afin d'impression de leurs adversaires.

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